Louer un studio de jardin et générer un revenu complémentaire
Les propriétaires d’une maison particulière avec un jardin peuvent compléter leur revenu en installant un studio de jardin habitable et en le louant. Cette solution se développe de plus en plus et permet d’arrondir les fins de mois de façon significative. De plus, la rentabilité de cet investissement locatif est plus importante que celle d’un appartement ou d’une maison en location car les propriétaires construisent le studio sur un terrain qui leur appartient déjà. Louer un studio de jardin nécessite tout de même quelques précautions afin de conserver son intimité et d’encadrer ses relations avec le ou les locataires.
Location saisonnière ou à l’année
Il est possible de louer un studio de jardin pour quelques jours, une semaine ou un mois. On parle alors de location saisonnière. Cela est surtout intéressant pour les propriétaires de maisons situées dans une zone touristique. Avec le développement de sites comme Airbnb, les locations chez l’habitant sont de plus en plus recherchées.
Les propriétaires peuvent également louer un studio de jardin à l’année. Pour cela, il convient de cibler les étudiants ou les jeunes actifs qui représentent les catégories de la population les plus susceptibles de rechercher ce type de logement. Pour être certain de louer son bien, la proximité avec les moyens de transport est un atout non négligeable qu’il faut mettre en avant.
Les précautions à prendre
Une des raisons qui peut faire hésiter certains propriétaires à se lancer dans la location de leur studio de jardin est la peur de perdre leur intimité et de ne plus pouvoir profiter pleinement de leur jardin. Or il est tout à fait possible d’aménager ses extérieurs de façon à créer deux espaces indépendants qui peuvent être séparés par une haie, une clôture ou un brise-vues. Certains jardins permettent même la création d’une entrée indépendante pour les locataires avec accès direct au studio de jardin.
Au sein du contrat de bail, il est essentiel de bien encadrer les droits du locataire notamment vis-à-vis des extérieurs ainsi que son droit de passage. Cela permet ensuite d’éviter tout malentendu qui risquerait de mettre à mal cette cohabitation.