La maison… L’image traditionnelle que l’on s’en fait inclut une certaine grandeur, un jardin et un toit sur la tête, évidemment. LA TINY HOUSE, c’est la même chose… mais en plus petit.
Le concept
« Maison minuscule » en Anglais, la tiny house porte bien son nom. Certes, elle est très petite mais elle en a sous le capot ! Le mouvement nous vient des États‐Unis et a trouvé écho en France grâce aux blogueurs qui s’y sont intéressés et l’ont popularisé.
Il faut dire qu’en ces temps de crise, bâtir une maison avec une certaine superficie s’avère le parcours du combattant tant du point de vue du porte‐monnaie que de celui de la construction même. Pourtant, nous méritons tous le modernisme !
Avec son coût abordable et son mode de fabrication qui en fait une alternative écologique, cette mini maison en bois a de quoi séduire. Mobile, elle se tracte avec un camion et vous pouvez la déposer où bon vous semble pendant plusieurs mois. Mais finalement, pourquoi choisir d’habiter une tiny house ?
Les origines de la tiny house
Aux États-Unis, berceau de la micro-maison, la taille moyenne d’une maison était de 165 m² à la fin des années 70 ; en 2007, la surface moyenne d’une habitation a été́ évaluée à 230m², toujours plus grande donc et ce, malgré́ la réduction de la composition des familles américaines.
Il fallait réduire la surface carrée habitable et de 230m² passer à moins de 90 m². On cite Sarah Susanka comme meneuse du mouvement.
En 2002, la Small house Society est créée. C’est elle qui va populariser les petites maisons sur roues.
En 2005, le passage de l’ouragan Katrina détruit tout sur son passage et oblige à réfléchir à des solutions d’hébergement d’urgence. C’est dans ce contexte que Marianne Cusato crée le Katrina Cottage, qui, avec ses 29 m² est définitivement une micro maison.
Avec la crise mondiale de l’immobilier et particulièrement entre 2007 et 2010, le mouvement gagne en popularité. Il reste cependant un mode de vie marginal.
Pourquoi suivre le mouvement ? Cette micro‐maison possède de sacrés atouts…
Une maisonnette en bois à portée écologique
Le plus souvent, la tiny house est construite à partir de bois et prévoit des isolants prônant clairement l’écologie. De par sa petite taille, cette maisonnette est peu gourmande en chauffage et avec ses menuiseries offrant un excellent clair de jour, elle donne une excellente luminosité à l’ensemble. Aussi, les dépenses énergétiques sont très faibles et jouent en faveur de l’écologie.
Une micro‐maison à prix abordable
Tout dépend de ce que vous voulez mais évidemment, cette construction revient beaucoup moins cher à l’achat qu’une maison traditionnelle. Les coûts liés à sa conception sont compris dans une fourchette allant de 10 000 à 50 000 €. Elle possède toutes les commodités que vous êtes en droit d’attendre d’une maison moderne et grâce à elle, vous ne payez plus de loyer.
Pas besoin de grands espaces
Cette mini‐maison occupe peu d’espace. Elle ne nécessite donc pas de posséder un grand terrain pour pouvoir l’implanter.
Vive la mobilité !
Tout comme une caravane, la tiny house possède des roues et se déplace aisément d’un endroit à un autre. Elle favorise la découverte de notre belle France et pourquoi pas un petit voyage hors frontière ? Assurément, cette mini‐maison vous assurera un dépaysement certain.
Que dit la loi ?
La législation française est un peu floue au regard des micro‐maisons mais ce qu’il faut retenir, c’est qu’elles sont soumises aux mêmes lois que celles prévues pour les mobile‐homes.
Vous ne devez en aucun cas supprimer les roues de cette micro‐maison car elle changerait de facto de statut et vous seriez dans l’illégalité la plus totale. Tant qu’elle reste mobile, la tiny house ne nécessite pas de permis de construire.
Bon à savoir : si vous souhaitez rester plus de 3 mois au même endroit, vous aurez besoin d’une autorisation de la Mairie.
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